Stasera la notizia degli scomparsi è passata al TG4.
...e facevano chiari riferimenti ad un presunto rapimento da parte di Al-Queda!

...io non vedo il TG4 ( ) , per cui vado a sentirmi il TG1 che è appena cominciato!

Le mystère s'épaissit


De notre envoyée spéciale à Illizi, Saïda Azzouz

Un groupe de nomades est porté disparu depuis samedi dernier dans la wilaya d'Illizi, a-t-on appris dimanche auprès d'une source proche des services de sécurité ayant « l'exclusivité » de la gestion du dossier de la disparition des touristes dans le Sud algérien.
Cette information, que n'avons pu confirmer auprès des responsables locaux, qui se sont contentés d'un « no comment », inquiète certains notables de la ville qu'il nous a été donné l'occasion de rencontrer. L'anxiété est visible chez plus d'un. « D'autant plus qu'au sujet de cette disparition, un officier supérieur de l'armée venu de Ouargla était ce dimanche matin chez le wali », souligne un ancien élu qui fait remarquer que dans la région, la « disparition de nomades ne passera pas inaperçue » et qui s'interroge sur les motifs qui font que les autorités locales passent sous silence le fait qu'« une dizaine de nomades sont portés disparus ». Une disparition qui vient épaissir, même si la thèse de l'enlèvement paraît aujourd'hui crédible, le mystère de « l'évaporation » de 31 touristes étrangers dans le désert algérien.
Le black-out qui entoure la gestion de ce dossier, qui, nous dit-on, « est géré directement par le Président de la République », les propos contradictoires de ceux que nous avons rencontrés, les témoignages de guides, de gérants d'agences de voyages, de la population, les déclarations d'un officier des services de sécurité qui requiert l'anonymat, ainsi que les diverses pistes avancées et vite démenties laissent supposer que les touristes, que l'on qualifie « d'aventuriers », ont été kidnappés et que le lieu où ils sont détenus n'est en fait un mystère pour personne. Cela même si les officiels et certains relais ne cessent de répéter « que le désert algérien est immense ». Par qui et dans quel but ? La question demeure entière, même si la piste terroriste est évoquée en Allemagne et en Autriche. Une hypothèse qu'écarte d'emblée le commandement de groupement de gendarmerie que nous avons vu dimanche matin au siège de la brigade.
Notre interlocuteur, qui rappelle que les autorités « n'ont été alertées que le 10 mars par les ambassades » alors que les disparitions remontent au 22 février, déclare que des recherches
« terrestres et aériennes se font 24 heures sur 24 » et qu'elles concernent les wilayas de Tamanrasset, d'El Oued, de Ghardaïa, de Ouargla (où se trouve le commandement de la 4e Région militaire, siège de la cellule de crise) et d'Ilizi. Pour cette dernière ville, l'officier de gendarmerie nous précise qu'en plus des importants moyens militaires mobilisés pour l'opération de recherches, les autorités locales sont venues en renfort « en prenant en charge les volontaires».
« Faux ! Pourquoi mobiliserions-nous ces moyens alors que nous ne sommes même pas sûrs que ces aventuriers ont transité par notre wilaya », nous affirme, le jour même, un cadre de la wilaya, qui a consenti à nous répondre, avant de se raviser ou à défaut requérir l'anonymat. Des volontaires pris en charge par la wilaya, nous en chercherons en vain. La veille, un des guides qui a pris part aux opérations de recherches depuis l'annonce de la disparition des touristes étrangers nous a assurés que le directeur de l'administration locale lui avait délivré un bon de commande pour couvrir les frais de sa mobilisation.
Recherches qu'il a fini par abandonner car elles se sont avérées inutiles. « A moins qu'ils se soient volatilisés dans la nature, il n'y aucune trace du passage des étrangers vers la frontière libyenne ou vers une autre zone accessible pour nous. » Cet habitué du Tassili n'Ajjer souligne que les touristes, qui sont passés par des agences et qui sont sortis avec des guides, n'ont « jamais eu de problèmes ». Ceux qui s'égarent sont ceux qui visitent le Sahara en se basant sur leur cartes Michelin, qui, selon lui, n'ont jamais été actualisées, ou sur leur appareil GPS. « Ces aventuriers ont certainement été menés vers des zones que nous évitons. » L'endroit en question s'appelle Samen et se situe à environ 180 kilomètres du chef-lieu de wilaya, après l'Oued Jarat, au-delà duquel personne ne s'aventure depuis le début des attentats terroristes. En 1997, nous raconte un des fils de la région, le secrétaire général de la wilaya et le commissaire de police ont été enlevés par le groupe de Benmokhtar, dit l'« émir » Belaouar.
« Avec des militaires, un groupe de volontaires, à leur tête le wali de l'époque, sont allés les libérer ». Selon une source militaire, il y a quelques semaines, bien avant la disparition des touristes, les montagnes en question, très difficiles d'accès, ont fait l'objet d'une opération de ratissage.
En dépit de tous ces indices, la population, qui ne voit pas un « autre endroit que Samen » où pourraient être retenus les 31 touristes et éventuellement des nomades, ne croit pas à la piste terroriste. Pour eux, il ne fait aucun doute : les kidnappeurs ont d'autres revendications et les personnes enlevées constituent un moyen de pression. La question, nous l'avons posée au commandant de gendarmerie qui nous a affirmé qu'« il n' y a aucun indice qui va dans ce sens ».
S. A.

[ 15 Aprile 2003: Messaggio editato da: SONNY ]

Mi hanno chiamato dall'Algeria per avvisarmi che su "Le quotidian d'Oran" c'é un articolo a pag 4 dove spiegano nel dettaglio l'accaduto. Non ho ancora avuto tempo di cercarlo ma forse qualcuno di voi riesce a farlo.
IVANA

Ecco l'articolo citato da Ivana:


Disparition de 31 touristes européens dans le Sahara

Le territoire des recherches est grand comme la France



Beaucoup de choses se sont écrites ces derniers jours au sujet de cette énigme des disparitions de 31 touristes européens dans le Sahara algérien. Il y a quelques réalités du terrain qu’il est bon de rappeler dans la confusion des genres qui monte.

Les comptes rendus de presse à partir d’Illizi au sujet de l’affaire des 31 touristes disparus dans le Sahara algérien se sont emballés ces derniers jours évoquant de plus en plus une probable prise d’otages. Le fait est qu’il n’y a rien de nouveau qui permette de privilégier ce scénario. C’est sans doute d’ailleurs ce qui pousse au déchaînement de la rumeur. Trop d’imprécisions géographiques dans les récits montrent à l’évidence que l’on s’égare dans les colonnes de la presse. Du dénouement de cette énigme de la disparition de 31 touristes européens en Algérie dépend l’avenir du tourisme saharien dans les années qui viennent. Il est bon dans ce cas de s’en tenir aux faits et de ne pas exalter pour remplir du papier le syndrome morbide du «ratissage dans des zones montagneuses difficiles d’accès» importé tel quel du Tell. Que disent les faits ?

Le premier groupe signalé comme disparu comportait 4 motards allemands. Arjen, Rainar, Martin et Christian ont quitté Djanet le 20 février en direction de Illizi mais ils n’y sont jamais arrivés. L’avant-dernier groupe recensé comme perdu comportait six touristes allemands voyageant à bord de trois véhicules tout-terrain. Ils ont quitté le 28 mars Tamanrasset pour Tunis et n’ont plus donné signe de vie depuis. Entre les deux, il y a le cas des quatre Suisses de la Toyota rouge que l’on a bien vue au départ de Illizi le 22 février dernier puis aperçue la dernière fois le lendemain au nord de Oued Semane vers Hassi El-Hadjadj, à 150 km à l’ouest de Illizi, à la bordure de l’Erg Issaouane.

Entre Djanet et Illizi, il y a 400 km, entre Tamanrasset et Bordj Omar Idriss, passage obligé vers le nord, il y en a 900. Entre Djanet et Tamanrasset, il y a 700 km. Toutes ces distances sont valables dans le cas où l’on ne fait pas du hors piste, ce qui rallonge le parcours et l’élargit aussi. Il est admis par les chercheurs que ces groupes et ceux qui sont venus de la Tunisie et qui ne sont jamais arrivés à Djanet ou à Tamanrasset, ont pu se perdre encore plus au nord que dans le quadrilatère Djanet, Illizi, Bordj Omar Idriss, Tamanrasset. «La piste des tombeaux» qui revient souvent dans les comptes rendus de presse se situe au nord de Bordj Omar Idriss. Elle part de Hassi Belguebour, d’où son nom lié aux tombes, et débouche sur la Transsaharienne à 100 km au sud d’El-Goléa.

Elle est souvent empruntée par les touristes parce qu’elle permet de ne pas circuler dans la zone pétrolière entre Gassi Touil et Hassi Messaoud, mais aussi parce qu’elle permet des bivouacs psychédéliques dans des cirques de dunes immenses du Grand Erg oriental. Elle est longue de près de 400 km.

Ces quelques rappels de fait établissent une réalité essentielle dans cette affaire. Le territoire où ont pu disparaître ces touristes est immense. Un spécialiste du désert, Michel Toureilles, qui anime un site dédié au Sahara et dont le gros de l’activité tourne aujourd’hui autour de ces mystérieuses disparitions, a eu l’idée bienvenue d’incruster la carte de la France sur celle du Sahara algérien. Le territoire de la France se superpose exactement avec celui concerné par les recherches. C’est dire si les moyens de recherche évoqués, hélicoptères avec vision nocturne, véhicules tout-terrain et caravanes de chameaux, restent dérisoires. En l’absence d’informations plus précises à 24 heures près ou à 100 km près sur les lieux de disparitions, il est difficile de parler d’une couverture de recherche efficace. Même le choix de Illizi comme quartier général des recherches est tout à fait arbitraire comme commencent d’ailleurs à l’admettre opérateurs de tourisme et officiers de services de sécurité. Illizi n’est pas au centre du territoire où ont pu se perdre ces groupes mais près de sa limite nord-est.

De nombreux intervenants sur les sites Internet qui traitent de cette affaire rappellent à juste propos que le tourisme saharien en Algérie a connu un rush exceptionnel ce printemps, un pic dans la reprise constatée depuis trois ans. Des voyageurs sahariens d’une «nouvelle espèce» ont envahi les grands espaces sûrs de la fiabilité de leur matériel électronique, GPS et téléphone satellitaire et de leur connaissance du terrain. Ils n’avaient de point d’attache «secours» qu’en Europe, pas dans les villes du Sud algérien. Ils ont privilégié systématiquement les trajectoires hors pistes à chaque fois que cela était possible. Cela ressemble beaucoup à une belle saison de haute montagne où s’invitent de très nombreux conquérants, tous n’ayant pas l’humilité nécessaire devant la toute-puissance de la nature. «Le désert c’est comme la montagne, il faut savoir rester modeste devant eux» peut-on lire dans des courriers de voyageurs aguerris.

Il reste que l’étendue du territoire théâtre de ce drame est tellement grande que l’hypothèse de scénarios différents pour expliquer les disparitions de ces groupes est également valable. Certains ont pu se perdre, d’autres ont peut-être fait de mauvaises rencontres alors qu’une autre catégorie de disparus a peut-être tout simplement changé de plan de route et pourrait se manifester dans les jours qui viennent du côté de Tunis ou de Tripoli. Une seule chose est certaine, plus le temps passe et plus il faut être pessimiste sur le sort de ces disparus.

El Kadi Ihsane

E' veramente paradossale che un giornale algerino ne sappia meno di noi... ma d'altronde i giornali devono vendere e sempre dire la loro anche quando sono lontani da avere la minima idea del soggetto in questione... E' oltremodo pazzesco che si ipotizzi ancora che si siano persi 31 turisti nel giro di 1 mese. D'altronde una ammissione di brancolare nel buio da parte loro sarebbe interpretata come un segno di debolezza e quindi non è certo da aspettarselo da nessuna istituzione o organo pubblico locale, anche in considerazione dei rapporti occidente/mondo arabo di queste ultime settimane.
A noi appassionati dei grandi, meravigliosi, spazi algerini non ci rimane altro che sperare che la situazione non degeneri e che i 31 ragazzi escano da questa brutta storia senza danni, altrimenti, guida o non guida obbligatoria, saranno c..zi per tutti noi nel prossimo futuro; perchè se devo fare campo con l'angoscia che senso hanno più questi viaggi ?...
Un piccolo sfogo/riflessione da un grande amante ripudiato.

Penso che gli algerini sappiano tutto della vicenda, con chi hanno a che fare, dove sono gli ostaggi, tutto. Se non ci fossero di mezzo degli occidentali come ostaggi ma solo locali avrebbero agito militarmente come hanno fatto due inverni fa con i ladri dei 17 fuoristrada, bombardando e mitragliando tutto quello che trovavano sulla loro strada.
Penso che se non sono intervenuti è perchè le trattative stanno andando avanti... nonostante tutto.
Ciao, Alfredo

Senza entrare nel merito dei se e dei ma e nella cronca degli avvenimenti, credo che il risultato finale della vicenda sarà il varo di una politica di controllo dei turisti sul tipo della Libia e che molti tentano ancora di bypassare.

Il risultato di una riunione sulla materia turistica che si terrà dopodomani a Ghardaya, sarà " forse" illuminante al riguardo delle tante congetture che si sono lette e sentite sullo smarrimento dei 31 sfrotunati viaggiatori di cui, prima o poi, si avrà notizia e che tutti ci auguriamo la migliore possibile.

Sarebbe utile attivarsi s'in d'ora in una comune analisi e ricerca atte a mitigare o contrastare gli intuibili motivi e che determineranno una simile eventuale decisione .
BybybGFCLY.

Questa mi sembra una buona notizia http://www.news24.com/News24/Africa/News/0,,2-11-1447_1349150,00.html

11 missing tourists 'found'
17/04/2003 13:59 - (SA)
Vienna - Algerian authorities have located 11 of 31 tourists missing in the Sahara desert and have opened talks with the kidnappers, reports the Austrian weekly, Profil.
"Bedouins are said to have seen the kidnappers and 11 hostages striking camp," Profil reports from Algeria.
"Algerian authorities have not used the word hostage-takers to decribe the kidnappers, in order to be able to open negotiations," says Profil, adding that talks had already started.
Fifteen Germans, 10 Austrians, four Swiss, a Dutchman and a Swede are missing in an area of the Sahara frequented by smugglers, drug-runners and a militant group linked to Osama bin Laden's al-Qaeda network.
Some have not been heard of since February.
Profil said the talks were being handled at senior level because of the international attention now focused on Algeria.
It said the German hostages were being held separately - possibly an indication that Germany was the target of the attack, which could aim at freeing four Algerian extremists jailed there.
The missing tourists had been travelling in six separate groups without guides.
They vanished in southern Algeria's vast desert.
On Monday, the Austrian diplomat in charge of finding his missing nationals said they had not necessarily been kidnapped, while the Dutch foreign ministry confirmed that the missing Dutchman had been taken hostage.

Circa l’attendibilità della precedente notizia sui possibili contatti con i rapitori c’è una nota del ministero degli esteri austriaco che la considera una congettura che non è possibile confermare o escludere. Per maggiori particolari vedi: http://fr.groups.yahoo.com/group/Explo4x4/message/11494
"Chaque jour, il y a de nouvelles suppositions. Ce sont des
spéculations et des hypothèses que nous ne pouvons ni confirmer, ni
exclure", a indiqué à l'AFP un porte-parole du ministère, Harald
Guenther. "En ce qui nous concerne, il n'y a pas de nouvelle
information concernant les otages".

Possiamo soltanto augurarci che le vaste ricerche in corso stiano conducendo a risultati non divulgabili per motivi di sicurezza.

...sarà il varo di una politica di controllo dei turisti sul tipo della Libia e che molti tentano ancora di bypassare....

Ma che bello in Algeria rapiscono la gente e invece di debellare il banditismo ti obbligano la guida. (che se non ricordo male non è servita a molto alla Signora Fea)
Fine della libertà di viaggiare solo con chi ti piace.
Buona Pasqua e in bocca al lupo ai poveretti rapiti
Tanbruk