E' proprio così.
Credo che AQMI sia presente in quei territori solo per il fatto che sono inaccessibili e quasi incontrollabili dagli eserciti regolari. Quei territori rappresentano esclusivamente un "santuario" per AQ.
Probabilmente, la nascita di uno stato Tuareg indipendente, toglierebbe le condizioni ad AQ di rifugiarsi in quelle zone.
Chissà perchè Mali, Algeria, Mauritania, Niger non lo fanno?
saluti. Bruno

TOSCO hai detto bene..AQ è un'invenzione..persino quelle cellule di pseudo terroristi nel sahara..dubito che siano così pericolose come sembrano.o meglio,lo sono per un gruppo di turisti,ma non lo sono davanti ad un esercito regolare.

per conformazione del territorio ed altri motivi ovvi,il sahara è una zona difficilmente pattugliabile e ogni gruppo di anche solo 4-5 individui può fare quello che gli pare con qualche arma da fuoco,due landrover e una buona conoscenza del territorio..
mi auguro che i tuareg distanziatisi dai salafiti in mali riescano perlomeno a mettere a freno quella gentaglia fanatica. MA per quanto riguarda lo stato indipendente touareg la vedo veramente dura.anche perchè i touareg,essendo nomadi,come potrebbero fondare uno stato loro?

Bella domanda, ma stai attento su un fatto: già in passato - ed è agli albori del regno dei Saud e Wahab(non so se mi spiego)vi fu un chiamiamolo così un condottiero beduino ( Abdul Aziz ibn Saud)che decise di sedentarizzare (proprio perché caratterialmente instabili ed ingovernabili) i propri confratelli , che si chiamarono appunto ikhwan, fratelli (Ti dice nulla anche questo termine?), da nomadi divennero una confraternita di bellicosi contadini-guerrieri. Cosa voglio dirTi? Che spesso noi siamo indirizzati da luoghi comuni anche gradevoli - il targui romantico che rifiuta di lasciare il cammello o il land cruiser ecc. - ma la realtà e l'elasticità di queste culture è notevole. E' una scuola di pensiero maligna quella che vuol trasmettere il messaggio di questa atavicità come fuori del tempo; questo ritardo, per me l'avrai capito non si tratta di ritardo, o comunque si tratta di scelta e non di casualità, di scelta di un proprio equilibrio e di un proprio modello di sviluppo. Credi che per loro valga la pena rinunciare alla propria tradizione per la nostra scala di valori? Non sto dicendo mica che noi dobbiamo girare con la takuba a tracolla, sto dicendo che loro devono avere il diritto di farlo, se gli va.
Scusami per il pistolotto ma è un tema che mi prende parecchio.

L'ultima frase, sai l'Azawad non è termine geografico, l'ho letto da qualche parte ma rappresenta almeno quattro etnie: Songhai, Tuareg, Peul ed Arabofoni generici, è già una sorta di comunità multirazziale...
Buona serata, Tosco.

http://www.agi.it/estero/notizie/2012041...pita_a_timbuctu

E la storia, purtroppo, continua

Ciao Marco, su Temoust ho trovato questa lettera a firma della Società Civile dell'Azawad, come sai credo valga sempre la pena di ascoltare gli altri e dare una chance...
ho mandato loro anche una mia riflessione, credo davvero noi siamo dei testimoni "privilegiati" di questo momento storico particolarissimo e ne abbiamo davvero una responsabilità verso tanta gente che non gode di questi "scorci di visuale". Spero la lunghezza ed il francese non turbino nessuno
saluti, Tosco.

Société civile de l’Azawad : Non à une intervention militaire étrangère, oui à une aide humanitaire

toumastpress

mardi 24 avril 2012

En ce jour 22 Avril 2012, Nous, populations civiles de l’Azawad, toutes catégories socio-professionnelles (élus locaux, régionaux, nationaux, notables, chefs traditionnels, leaders communautaires, fonctionnaires du privé et du public, professions libérales, ONG, Associations, Elèves, Etudiants, Eleveurs, Agriculteurs.....) déclarons notre opposition totale à toute intervention militaire étrangère en Azawad. Cette intervention serait une source de désastre et de souffrance pour les populations de cette zone longtemps marginalisées et laissées pour compte par les autorités du Mali.

Souffrant depuis plusieurs dizaines d’années d’une répression aveugle de la part de l’Etat malien, ce territoire a besoin aujourd’hui de paix. Cette paix est le souhait des populations de ce territoire, tant celles restées en Azawad que celles réfugiées dans les pays voisins (Burkina Faso, Niger, Mauritanie et Algérie)

Les populations de l’Azawad préviennent la communauté internationale que l’intervention militaire de la CEDEAO ou toute autre force étrangère causera davantage de problèmes qu’elle n’en résoudra, qu’elle aura des répercussions négatives sur toute la bande sahélo saharienne, notamment dans l’espace où vivent les populations touarègues, et qu’elle favorisera inévitablement l’émergence de groupes terroristes.

L’Assemblée des ressortissants, exilés et réfugiés en provenance du Mali et de l’Azawad, tenue à Niamey le 09 Avril 2012 a prôné le dialogue et la négociation pour trouver une issue définitive à la crise que connait cette zone géographique depuis 52 ans. Les intervenants ont exprimé leurs inquiétudes par rapport aux conséquences funestes de toute intervention militaire.

Cette position est consolidée par celle des populations restées sur le territoire de l’Azawad ainsi que celles déplacées vers d’autres pays (Burkina Faso, Niger, Mauritanie et Algérie).

Les populations de l’Azawad partagent l’avis des analystes, des spécialistes de cet espace géographique, qui est aussi celui des gouvernements algérien et mauritanien et de certaines puissances (France, Etats-Unis), qui pensent unanimement qu’une intervention militaire n’est pas la solution, ni pour le court terme ni pour le long terme.

Les populations de l’Azawad, menacées par la famine et la pénurie de médicaments, lancent un appel à la communauté internationale et aux organisations humanitaires et attirent leur attention sur les urgences causées par le conflit actuel entre le MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azawad) et l’Etat Malien.

Les populations de l’Azawad appellent à un dialogue sérieux entre le Mali et l’Azawad pour asseoir une paix durable, condition sine qua non d’une bonne gouvernance et de l’émergence d’un modèle de développement adapté.

Les populations de l’Azawad demandent au Mali d’arrêter les arrestations arbitraires, massacres des personnes civiles, militaires et toute autre forme de répression contre les Azawadiens en raison de leur origine ou de la couleur de leur peau.

Les populations de l’Azawad appellent toutes les parties Mali et Azawad à respecter les droits humains, le droit humanitaire international et les droits des peuples autochtones.

Enfin, les populations de l’Azawad expriment leur solidarité avec les familles des otages étrangers récemment enlevés en Azawad ainsi que ceux qui sont séquestrés depuis longtemps. Elles demandent leurs libérations immédiates.

Gao, le 22 Avril 2012

Pour les populations de l’Azawad de l’intérieur et dans les pays limitrophes.

Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun

Coordinateur de la société civile de l’Azawad
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1 Message

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Société civile de l’Azawad : Non à une intervention militaire étrangère, oui à une aide humanitaire 25 avril 11:35, par Emilio

Je crois que cette lettre devrait venir répandue par toutes les agences de presse. Je crois que cette lettre il sera cachée dans les plis des nouvelles régionales parce qu’en Europe peu des gens ont atteint une maturité de pensée, une sérénité de connaissance de l’Afrique et des régions du Sahel et du Sahara, et ces peux sont presque régulièrement plaintes. Pour la plus grande partie des gens nous sommes des romantiques ou nous sommes de toute façon moins bien que des rêveurs, gens qu’il n’a pas de sens pratique. Pour la plus grande partie des gens le Sahara c’est seulement un trés exotique lieu de vacances tout-compris (…) et l’Afrique...beh, l’Afrique... un bon marché pour tous les gendres de bons affaires. Je ne sais pas dire si le CEDEAO est complètement un instrument de la France, (un article commence ainsi : “la Cedeao poursuit inexorablement sa descente aux enfers”) je ne suis pas un expert géopolitique, je suis un voyageur seulement, et pendant trente ans de pas données dans les pays africains j’ai eu plusieurs ocasions de connaître et apprécier gens, manières d’être et de penser, ainsi d’aller réexaminer beaucoup de points arrêté du vie quotidienne de l’Europe. Je crois qu’aussi l’événement libyen récent ait fait réfléchir nombreux. Et aussi contribué à remettre en lumière le vieil événement des gens tuareg. La France, il m’est difficile croire que la France réussisse à permettre l’autodétermination... Je crois que la lettre soussignè Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun pour la société civile de l’Azawad montre qu’aussi le lexique reflète les contenus( en Europe malheureusement le lexique, la forme, est devenue très souvent le seul contenu), et je voudrais ne pas être vraiment un rêveur en pensant que la libération même de l’otage suisse, quiconque en fût le gardien de prison, peut etre fruit d’une réflexion et d’une prise de conscience (de côté peut-être) aussi de quelqu’un de ces moudjahedin perdus , ceux que, si ils ont perdu une rue, ils pourraient ne pas avoir perdu d’éthique. Sûrement, Je crois, la réalité d’un “Azawad sujet politique” (il est en 1958 que De Gaulle il ignore avec “clairvoyance” cette expectative), il peut être un point de référence significative. Certainement dans la mesure dans laquelle nous voulussions poursuivre le dessin d’un Sahel réellement autonome des dessins des grandes puissances et dans la mesure dans lequel on voulût une stabilisation paisible des rapports. Si, par contre, le dessin est encore ce du Brzezinski, qui plaidait une instabilité perpétuelle de l’Europa et de l’Afrique il est évident que les sociétés civiles et la jugeote comptent bien peu. Moi, comme Européen, je remercie monsieur Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun pour son témoignage et je m’engage à faire tourner son message. Sabah el kheir, parce que ma journée a été enrichie par tes mots. Emilio.

Non dubito che la Societa' Civile Dell'Azawad esista e sia animata da buone intenzioni. In un villaggio dell'Azawad in cui avevo regalato degli indumenti da distribuire ai bisognosi, una delegazione ufficiale, preceduta dal capo a cavallo, ha voluto ringraziarmi regalandomi un pollo (vivo). Cio' che dubito e' che riescano a liberarsi facilmente dell'"INVENZIONE".
Personalmente glielo auguro, ma chi ritiene di poter fondare una nazione dovrebbe essere in grado di controllarne il territorio che invece temo sia nelle mani dell'INVENZIONE.
Le buone intenzioni di liberare tutti gli ostaggi sono lodevoli ma per convincere un'INVENZIONE temo possa riuscirvi soltanto un MIRACOLO!

...miracolo è una bella parola, tra l'altro. Sei molto pessimista, o pratica, ma alla fine pessimista. Io - è il mio modo d'essere - voglio essere ottimista, credere nell'uomo più che nel superuomo. L'uomo è fatto di tante cose, anche meschinità, non solo ardori, errori, debolezze e grandezze, coscienza ed altro.
In ogni caso i "miracoli" credo riescano meglio in casa propria, con i propri mezzi e le proprie mani. Credo, se ho ben compreso le Tue parole, lo pensi anche Tu.
Ciao, Tosco.

Non sono pessimista per natura ma purtroppo in Mali e precisamente a Tumbuctu nel gennaio del 2010 avevo chiesto se fosse stato possibile andare nell'Adrar des IInforas anche non con la mia auto ma accompagnata da "influenti agenzie locali" che potessero garantirmi la sicurezza. La risposta era stata totalmente negativa. A nord del fiume si potevano incontrare gruppi armati non facenti capo alle famiglie Tuareg tradizionali che avevano posto le loro basi a Nord di Tumbuctu. Un mese dopo a Ouagadougou incontrai un tour operator italiano residente in Togo che aspettava un gruppo di nord-americani a cui aveva organizzato un costosissimo viaggio proprio a Nord di Tumbuctu, scortati da trenta o quaranta militari maliani in assetto di guerra. L'esercito del Mali non osava entrare in quel territorio con meno di quel numero di militari.
Tenendo conto di questa situazione decisi che nel prossimo viaggio arrivata in Sudafrica avrei imbarcato la Toyota per il Sudamerica.
Dopo i fatti di Libia la situazione non puo' che essere peggiorata!

confermo. A fine 2009, neanche a me è stato possibile recarmi a nord di Timbuktu. Un'agenzia di Bamako, non so quanto "influente", mi ha detto che non era fattibile.Da diversi anni il Mali non controlla l'Azawad che è sempre stato in mano a banditi. Ora, questo movimento di liberazione dei Tuareg.......vedremo.
Saluti. Bruno